Comment sauver Palmyre sans utiliser les gaz ?

Le retrait du lion ASSAD de la cité antique de Palmyre, la place à la merci de l’Etat Islamique (DAECH), et laisse la communauté Internationale et l’UNESCO sans armes efficaces pour conjurer l’inacceptable, depuis que la Syrie s’est vue retirée son arme atomique du pauvre, suite aux compromis russo-américain de l’automne 2014, l’ayant sous la contrainte  forcée à adhérer au traité d’interdiction des armes chimiques.  Cette adhésion, suite à une gesticulation médiatique orchestrée, et la mise en conformité réalisée en un temps record à marche forcée, trouve ici son aboutissement, laissant le gouvernement de Damas sans moyen adéquat pour  traiter efficacement la zone sans dommage collatéral aux joyaux culturels préislamiques.  Aucune dissuasion nucléaire venant de membres du conseil de sécurité, ou autre pays doté, n’est d’un quelconque secours en la matière. Aucun engagement au sol massif n’étant envisageable par une coalition occidentale prisant au plus haut point ces trésors culturels, il ne sera rien fait, un combat au sol, long ne pouvant aboutir qu’à une dégradation certaine, voire totale en cas de frappes aériennes classiques  d’accompagnement, comme l’a montré la reconquête de Kobané. Or une attaque aux gaz, après la fuite de la population civile, pourrait en l’occurrence assurer une mise hors de combat, voire assurer un effet létal sur les troupes de l’organisation état islamique tout en minimisant les dégats sur les monuments multi millénaires. C’est ce choix d’intervention qu’à proposé et mis en oeuvre avec succès le GIGN contre les islamistes menaçant en 1979 le régime saoudien, les gazant avec des lacrymogènes ou analogues avant de les exterminer dans les tunnels de La Mecque construits par l’entreprise Ben Laden. La France d’aujourd’hui ne proposera sans doute pas des services de la sorte, ni l’usage de gaz de combat de technologie européenne allemande qui a été prouvée sur le terrain en 1988 par Saddam Hussein, dans un contexte analogue de trouble intérieur, sans contrevenir à la convention de 1925, et mis en oeuvre par des Mirage F1.  Seul Israël, qui n’a pas signé de traité et dispose sans doute de moyens appropriés serait à même de mener une action correspondante, mais n’en a ni la volonté ni la motivation.

 

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