Marche des fiertés LGBT Q : Les tapettes derrière les rois de la pédale.

Le Quartier Latin était envahi samedi après-midi par un rassemblement festif de soutien et d’adhésion en direction de la République. Ce rituel, maintenant traditionnel, manifestation de la déliquescence des moeurs de la société française, en l’honneur des lesbiennes, gays, bis, trans et quers a permis l’exhibition sur la voie publique réservée à cet effet, sous l’oeil de quelques gendarmes débonnaires, de quelques (encore) minorités, dans des accoutrements les plus improbables  quoique décents, parmis les badauds, les touristes étrangers et les femmes voilées avec élégance, typiques de la rue parisienne. Cette « marche », constituée de nombreux jeunes et de chair moins fraiche se distinguait de celle de Charlie hebdo par une sonorisation permanente omniprésente dont les basses visaient à faire vibrer les tripes, sans regard pour les limitations imposées aux casques des baladeurs. Les partis comme le parti de gauche fermaient la « marche » avec quelques syndicats, sans que des écologistes s’émeuvent des nombreux camions diesel véhiculant au pas les protagonistes, et affublés pour la plupart de groupes électrogènes embarqués indispensables à l’ambiance de ce semblant de défilé de chars de carnaval. Remarquable aussi l’humour de certaines participations comme l’ours probablement bien léché, les rois de la pédale tournant en vélo des dérailleurs, précédants un poids-lourd  garni au plafond d’une collection de suspension de tapettes à mouche.
Le ballet des véhicules verts de la mairie dégagèrent ensuite la chaussée des détritus divers, avant de la rendre aux transports en commun et à la circulation.

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