Alors que depuis l’annonce de janvier où l’OMS se refusait à considérer cette épidémie comme un risque mondial, la France cherchait à montrer qu’elle contrôlait la situation en rapatriant spectaculairement ses ressortissants et les confinant pendant une quarantaine de 14 jours, le nouveau ministre de la santé a personnifié le sommet de cette démarche en affirmant péremptoirement et avec satisfaction, qu’en France il n’y avait plus de malade !
Affirmation qui ne pouvait être proclamée que ce jour là, et signifiait simplement, la nullité des chiffres du comptage que le ministre recevait.
Puis ce fut le basculement dès que l’Italie révèla l’ampleur de son atteinte.
Il était manifeste qu’il serait difficile désormais d’endiguer un phénomène non limité à la Chine mais déjà présent au coeur de l’Europe.
Les nouveaux cas se dévoilèrent à Crépy-en-Valois, en région parisienne proche de l’aéroport de Roissy, et l’histoire de leur traitement comme de tant d’autres montre le caractère délétère pendant toutes ces semaines de l’affirmation qu’il n’y avait pas de cas non connus en circulation sur le territoire national, qui a conduit à ne pas envisager qu’ils puissent être atteint et différer ainsi une prise en charge adaptée.
Arrêter la progression de l’épidémie signifierait alors des mesures drastiques comme celles déployées en Chine, aux conséquences économiques importantes, sans une totale assurance de réussite.
Entre temps les chiffres de léthalité sont apparus mieux étayés, de l’ordre de 2 % et donc moins effrayants. De plus la répartition des victimes semble épargner les enfants et se concentrer sur les plus agés souvent atteints d’autres pathologies.
Il était alors temps de baisser les bras, arrêter de rechercher la patient zéro et les chaînes de contamination, et préparer la population à l’explosion de la maladie, d’abord en annonçant un stade 2 et publicisant tout d’un coup les mesures dites barrières, sur lesquelles on était pas très disert un mois avant, alors qu’elles auraient pu être déjà efficaces lors de cette première phase.
La communication des mesures de stade 2 vise à ralentir la montée de la progression de la maladie, environ 30% par jour, et s’accompagne d’une annonce d’un stade 3 pour cette épidémie à l’évolution jugée inexorable.
Ceci présente de grands avantages, ne pas trop perturber l’activité économique, ne plus se préoccuper des frontières, ne pas trop restreindre les réunions, ni les transports.
Les victimes et il y en aura ne dépasseront pas 2% des personnes atteintes soit pour la France, en supposant que l’épidémie ne touchera pas plus de la moitié de la population, ne seront que 600 000.
Comme ce seront des personnes agées, souvent déjà malades, parfois nécessitant des traitements couteux, et qu’il n’y a pas de traitement, donc pas de coût supplémentaire, les seuls traitements de réanimation supplémentaires étant en nombre limité par les possibilités installées et ne pouvant croître avec le nombre des cas, celà constituera une aubaine pour la sécurité sociale et les caisses de retraite.
La baisse de la population ne pourra avoir que des effets bénéfiques que ce soit par la baisse de la production de CO2, liée à la disparition des activités correspondantes, l’augmentation des rentrées de droits de succession pour les finances publiques, voire la baisse de la demande immobilère, propice à une limitation des prix.
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