La presse s’est emparée du fait divers d’un accident de la route en Ile de France, du fait de l’implication d’une célébrité comme victime potentielle.
En fait cet accident n’a pas fait plus de victimes que quelques jours plus tard la collision d’un octogénaire roulant à contre-sens sur une autoroute dans le Sud de la France et ses 3 morts.
Mais une personnalité connue est en cause et c’est l’occasion de tirer l’échevau des circonstances pérennes ou fortuites, des indiscrétions sur le mode vie, et les moeurs des « people ».
Peu à peu un paysage se fait jour, pas forcément connu au préalable de tous.
La personnalité en vue est exceptionnelle et donc pas forcément normale et bien dans sa peau.
Cela peut faire penser à l’effet Lubitch, qui avait défrayé la chronique en son temps.
De victime (et s’en est peut-être une ou peut-être se ressent-elle ainsi) la célébrité devient auteur d’un homicide involontaire, par le hasard d’une césarienne décidée par l’urgentiste sur une femme, réputée enceinte de 7 mois et ayant eu du mal à concevoir une fille attendue pour le 14 Mai et dont le foetus extrait vivant ne survivra pas.
Du récit qui se précise peu à peu, consommation de drogue, sexualité libérée, sans bouger, le mal-aise se fait jour.
Récidive, condamnation suspendue d’éxécution par appel du parquet, il y avait juste un moment pour une dernière orgie et peut-être en finir, il suffit d’une inspiration subite.
Ne pas se souvenir, s’être endormi ..
La drogue substitutive à la cocaïne (moins chère générique ?) utilisée ne semble pas un médicament prescrit, aussi n’y a-t-il sans doute pas de mise en garde pour la conduite d’engin, ou le risque de propension au suicide dans les effets secondaires de la notice.
Reste la disparité de sort entre les passagers d’un véhicule récent qui s’en sortent d’eux mêmes et celui de la famille en face dans un véhicule Renault pourtant de taille et de masse similaire.
Et si un SMS était à l’origine d’un défaut d’attention du conducteur ?