A400M Crash test incendie d’un avion en fibre de carbone grâce au pylone électrique lors d’un vol d’essai à Séville !

Le samedi 9 Mai, lendemain d’un jour férié en France à Toulouse, a été conduit un premier vol d’essai sur l’A400M n°13 destiné à la Turquie, à la sortie de son usine d’assemblage de Séville.
Ce vol est effectué par un personnel navigant d’essai constructeur, à partir d’une plateforme disposant de moyens et caractéristiques adaptées à cet effet en liaison et complément avec Toulouse.
Il ne s’agit pas d’un vol de routine, et des défaillances peuvent être rencontrées, quoiqu’une routine des essais en vol ait pu s’installer pour un avion produit en série, bien qu’il ne satisfasse pas encore ses objectifs de programme.
A l’issue d’un processus de développement et de fabrication sous assurance qualité, ces quelques vols avant la livraison client prévue en juin ont pour seul but d’en sanctionner le succès.
En l’occurrence une amélioration de la capacité de vol tactique à basse altitude faisait l’objet d’une modification notamment logicielle dans la gestion des moteurs et du carburant pour optimiser le centrage.
Il s’agissait donc d’une activité de développement.
Le déroulement du vol de ce quadrimoteur mettra en évidence peu après le décollage une perte de puissance simultanée sur 3 moteurs, que l’on semble pouvoir attribuer à un défaut d’alimentation en carburant, mettant en évidence le caractère totalement illusoire de la redondance des moteurs, en présence d’un point de défaillance commun dans la conception des FADEC/ECU utilisant le même logiciel, programmés par la même équipe, en l’absence de tout mode secours.
L’A400M, avion militaire, n’est pas un avion de combat et ne dispose pas de sièges éjectables pour son équipage.
Il est cependant prévu pour atterir sur des terrains sommairement préparés et un avion même sans puissance moteur peut encore manoeuvrer et dispose d’une finesse suffisante pour se poser dans des champs.
La trajectoire suivie par les pilotes ne lui a pas permis de retourner sur la piste mais lui a permis d’éviter une usine d’embouteillage d’une boisson américaine bien connue. Qu’en aurait-il été si le vol d’essai avait eu lieu à Toulouse à l’agglomération étendue ?
Le développement économique de la région de Séville, outre l’implantation de l’usine Airbus a eu aussi pour corrolaire le développement de centrales solaires et le déploiement anarchique de lignes à haute tension aériennes avec leurs pylones, dans toute la région, probablement pour des raisons de coût, sans considération pour l’activité aérienne, alors que des lignes enterrées auraient du s’imposer !
Les autorisations correspondantes n’auraient pas du être données, au risque de surenchérir l’électricité solaire, au moins le constructeur aéronautique aurait du exiger et payer l’enfouissement des lignes électriques s’il avait l’intention de se servir de la plateforme comme centre d’essai en vol récurrent sans faire courrir des risques inutiles à son personnel.
Telle est la cause et la raison de la mort des 4 navigants d’essais (sur 6).
Ce désastre aurait pu être évité si le programme n’avait pas été en retard, et tout les protocoles d’assemblages conformes à l’état de l’art pour une entreprise industrielle de ce niveau de complexité, appliqués, comme semblait le montrer la description donnée de l’usine de San Pablo :

La troisième et dernière station monte les deux premières parties, de même que le moteur et l’empennage pour achever l’avion.
Assemblant différentes parties, les trois stations sont aussi responsables de la mise en place du système d’alimentation en carburant, de l’équipement électrique, des
pièces hydrauliques, du circuit d’air, etc. A l’issue du montage, l’A400M est acheminé vers une station d’essai qui accomplit plus de 600 tests de fonctionnement. Le contrôle final s’effectue sur une station spéciale mesurant 50 à 100 points avant et après les vols d’essai.

De plus, l’urgence de la livraison de ce premier exemplaire à la Turquie en juillet, n’était elle pas accrue par l’impérieuse nécessité de présenter cet avion au salon du Bourget, dans sa toute dernière version ?
Ce vol d’essai qui s’est terminé tragiquement pour les raisons évoquées ci-dessus, aura permis en vrai grandeur un premier test de crash de l’A400M dont il sera possible de tirer de grand enseignements, s’agissant d’une structure en fibre de carbone dont l’incendie a montré la rapide destruction et disparition, que l’on pourra apprécier quant aux procédures d’évacuation pour un aéronef de transport de troupes militaire en opération et donc susceptible de recevoir le feu ennemi.

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