La vaccination est une « Grande Illusion »

L’obligation vaccinale à laquelle se raccroche le gouvernement pour montrer qu’il fait quelque chose, est une démarche désespérée et inefficace, promue après la vaccination des jeunes dans l’espoir d’une immunité collective.

Dans les circonstances actuelles, cette démarche n’est pas justifiée et vise à faire accepter une contrainte d’Etat pour un traitement préventif autorisé seulement à titre dérogatoire dans des conditions d’urgence et pour lequel on ne dispose que de recul à court terme sur ses effets.

C’est fondamental car celà constitue un ballon d’essai et un précédent (exercice d’entrainement préalable) pour justifier l’acceptation ultérieure de telles mesures lors de pandémies ultérieures.

Lors de H1N1 la pandémie s’était résorbée trop tôt pour mettre en oeuvre cette séquence de l’exercice.

Macron sait bien que l’opération psychologique est délicate, et bien conseillé, il s’est l’année dernière prononcé pour ne pas imposer de vaccination, position élégante alors que les doses disponibles étaient manifestement insuffisantes.

Et puis imposer à des vieillards une vaccination expérimentale pour désengorger les hôpitaux celà aurait soulevé quelques objections juridiques (convention d’Oviedo).

Il peut se réjouir de ne pas s’être fait piégé par un journaliste comme l’éventuel candidat écologiste Yannick Jadot acceptant l’obligation vaccinale de la population, révèlant par là son fond de préférence pour une société contraignante.

Le porte parole du gouvernement vient de réaffirmer qu’il n’est pas question de vacciner d’office la population générale.
Celà n’est guère rassurant bien au contraire. Les affirmations sur les masques et les volte-faces au gré des circonstances ne sont pas si loin.
Celà confirme au contraire que la mesure est envisagée, l’a été, même si elle est reportée.

Il est beaucoup plus facile de contraindre des personnels de santé dont on n’est pas parvenu à faire des exemples d’acceptation de la vacination.

Si le taux de vaccination des médecins est correct, c’est que souvent plus agés leur propre bénéfice risque leur paraissait avantageux et qu’ils se sont vus proposé du Pfizer dès le début, puis les plus jeunes ont pu les rejoindre.
Pour les autres personnels soignants ils se souviennent qu’on leur a réservé l’AstraZeneca avec lequel on les incitait déjà à se faire vacciner jusqu’à ce que d’autres pays de l’union européenne sonnent l’alerte de pharmaco-vigilance et qu’il se voit interdit aux moins de 55 ans.
Alors au bout d’un an forcer à la vaccination des personnels que l’on a envoyé au front un an plus tôt sans masques ou sans masques adaptés, c’est quand même mal ressenti.

Mais quel est le but poursuivi ?

Atteindre une hypothétique immunité de groupe pour rendre la population non réceptive à la pandémie ?

Est-ce la vaccination des seuls personnnels soignants non vaccinés qui pourrait permettre d’atteindre un tel but ?

Certainement pas.

Est-ce pour protéger les pensionnaires des EHPAD ?
Mais ceux-ci ne sont ils pas justement vaccinés en forte proportion et de façon prioritaire ?
Ou alors le vaccin n’est-il pas aussi efficace ? (3ème dose ?).

Les personnels non vaccinés appliquant professionellement les mesures barrières préconisées depuis des mois, et disposant maintenant de masques et de tests.

De plus les mesures envisagées ne concerneraient que le personnel permanent ou régulier, pas les visiteurs ni les intervenants ponctuels.

Tout celà alors que la loi continuerait à interdire aux entreprises d’exiger contractuellement une vaccination de leur personnel.

Une exception pour l’Etat et le secteur de soin, mais pas au nom de la continuité du service qui jusque là a été assurée.

Alors pourquoi maintenant ?
Est-ce que le gouvernement pense que 6 mois de recul dans la vie réelle suffit à exonérer ce nouveau vaccin de tout risque à long terme, en particulier pour les femmes enceintes ou susceptibles de l’être.

Probablement parce qu’après une campagne médiatique bien menée c’est la seule mesure qui peut être proposée et se voir approuvée sans trop de mal par l’opinion publique, qui se sent alors non concernée, ou plutôt seulement en tant que client du système de soins et des Ephad.

En restreignant à une catégorie limitée qui semble faire sens, elle ne souligne pas la contradiction avec les déclarations liminaires de Macron, inspiré alors d’un esprit libéral et minimise l’aspect liberticide et d’atteinte à la personne physique de la mesure.

Elle prépare surtout l’opinion à un élargissement de la mesure, pour peu que la dégradation de la situation sanitaire s’y prête.

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