La polémique autour de l’hydrochloroquine est caractéristique de la bataille de communication qui se développe sur ce sujet en liaison avec le management de l’opération coronavirus.
Les faits:
Il existe un médicament bien connu de longue date comme antipaludéen, ou en cas d’arthrite et de lupus, le Plaquénil de Sanofi en vente libre en France jusqu’au 15 janvier 2020.
Dosé à 200 mg ce médicament est très peu coûteux, la boite de 30 comprimés est vendu 4,17 € soit 13 centimes le comprimé !
Il y a des effets indésirables comme l’indique sa fiche (2010) Plaquenil.
Un praticien universitaire renommé, de Marseille (Pr Raoult) a (suite à des traitements en chine) proposé un traitement associant l’hydrochloroquine avec un antibiotique très spécifique (azythromycine) et exhibé des résultats prometteurs en matière de baisse de la charge virale sur 24 patients depuis plusieurs semaines déjà.
Il a communiqué par des moyens vidéos et avec un look peu habituel ce qui a été classé en fake-News par des journalistes et très temporairement par le ministère.
On a pu voir à cette occasion les moyens mis en place pour le contrôle de la pensée.
Depuis son coup médiatique a réussi à attirer l’attention bienveilllante de Donald Trump.
La posologie préconisée est très supérieure à celle utilisée en antipaludéen (600 mg à 1g/j) et se rapproche de doses dangereuses (2g) ou létales (4g).
Les médecins de Marseille (La Timone) ou d’ailleurs (Pitié, Pompidou) prescrivent maintenant cette molécule hors AMM, comme il en ont eu toujours la possibilité.
Un grand essai thérapeutique européen au débouché dans plusieurs semaines est annoncé pour plusieurs médicaments dont finalement la chloroquine, alors que tout a été fait pour l’en exclure.
Il semble maintenant que le nombre de sujets est défini et limité (800 en France) tout soit fait pour limiter la disponibilité de l’hydroxychloroquine à ces seuls sujets (histoire d’avoir des volontaires ?).
Le médicament est classé en liste II mais légalement reste accessible sur simple ordonnance.
Ce n’est pas suffisant, le médicament semble avoir disparu des pharmacies de ville (pour éviter son utilisation par des praticiens de ville ?) mais aussi être annoncé comme en rupture de stock dans les pharmacies centralisées des hopitaux.
Des stocks sont annoncés (300 000 traitements) même offerts ! ainsi qu’une capacité de production nationale de 100 000 par semaine, pour rassurer, mais visiblement ces stocks
ne sont pas mis en place dans les pharmacies, ni même à disposition des services hospitaliers !
Ces stocks et ces capacités de productions restent-ils en France si d’autres pays s’y intéressent maintenant comme le déclare Trump et les achètent ?
Aucun décret comme pour les masques ne réquisitionne ce produit.
L’ensemble de ces dispositions inspirent une faible confiance dans la capacité de l’Etat à gérer la situation de manière satisfaisante (avec précaution).
Et l’on peut constater que tout a été fait, ici aussi, pour empêcher une démarche individuelle de précaution (achat préventif pour s’assurer de la disponibilité).
Le but semblant de contraindre l’individu à adopter une attitude d’appartenance et de soumission au groupe en générant un sentiment de perte de contrôle individuel et d’irresponsabilité.
Certains vont hurler au complot, la signature par Agnès Buzyn du classement en liste II le 13 janvier 2020 est particulièrement curieuse et il faut une grande foi dans l’anticonspirationnisme pour n’y voir qu’une coincidence.
Alors on sort la preuve ultime qu’il ne s’agit pas d’un complot de Mme Buzyn à savoir un document à l’origine de ce changement de classement bien antérieur à la connaissance de l’épidémie en Chine (grand-soir).
Mais en fait celà n’en est que plus probant, sans mentionner la fourniture par la France du laboratoire P4 de Wuhan inauguré en 2017 par Mr Lévy, époux de la ministre Buzyn.
et connaissant l’intérêt de longue date du fondateur de Microsoft pour les vaccins à travers sa fondation :
En avril 2018, M. Gates a rencontré le président Donald Trump pour l’exhorter à suivre l’exemple des présidents précédents et à renforcer l’infrastructure américaine destinée à répondre à une pandémie.
Il y a une opposition farouche de structures médicales officielles, et de certains médecins par réflexe de caste et adhésion aux protocoles, toutes les bonnes (ou mauvaises) raisons de s’opposer à une utilisation de l’hydroxychloroquine sont invoquées, y compris le risque d’automédication, de stock de précaution et de panique.
Apparemment compte tenu des documents apparus ce n’est pas la motivation du classement juste avant l’apparition du virus en France, ce qui aurait pu faire sens si l’on retient ce discours.
Comme toute opération de désinformation subtile le but est de créer de l’incertitude.
Il est fait appel à la haute Autorité de santé pour pondre une recommandation reprise ausitôt par le Ministre, qui semble autoriser l’usage pour les cas graves, mais en fait limite la libre prescription du médecin !
De plus qu’entends-t-on par cas grave au delà d’un juste rappel de l’équilibre bénéfice risque ?
Cette déclaration est incompréhensible sauf si l’on suppose que le but est d’en limiter l’emploi, tout en évitant d’apparaître interdicteur de manière trop injustifiée.
En effet si effet positif il y a, compte tenu des éléments connus c’est pour agir en cas de symptômes graves mais avant besoin d’assistance respiratoire ! et non pas pour des cas déjà aggravés où les poumons sont déjà atteints !
Dans l’opération de communication le Pr Raoult, n’est pas tout clair, s’il s’est montré habile en choisissant les modes de communication des jeunes pour faire le Buzz et finalement attirer l’attention de POTUS.
Mais son agenda caché outre sa promotion personelle est semble-t-il de minimiser le risque de l’épidémie, dénigrer les mesures de confinement, (discours favorable au discours officiel à l’époque de sa déclaration) tout celà en provoquant de l’incertitude.
Voilà c'est fait : Le Président de la République a nommé M. François Bayrou Premier ministre, et l’a chargé de…