Paris explosion Gaz ou pas ?

A l’heure où les missiles et bombes guidées laser sont à Paris en promotion au Salon du Bourget (Paris Air Show) mettant en valeur les plateformes d’emploi, les jets privés et les avions civils destinés au transport de masse, objet d’annonce de contrats industriels mirifiques, une explosion a eu lieu dans un quartier historique du centre proche du Val de Grâce, ancien hôpital militaire, détruisant une école américaine de mode et de design (Paris American Academy) occupant un bâtiment ancien en pierre de deux étages classé monument historique, au 277 rue saint-Jacques, parfaitement rénové et dont la climatisation réversible n’utilisait pas le gaz et où il ne semblait pas y avoir actuellement de travaux.

Par une journée chaude, mais qui n’était pas la première, le 21 juin à 16H55, quelques jours à peine après un tremblement de Terre dans l’ouest du pays, qui a pu être ressenti dans la capitale, en fin d’après-midi, mais suffisamment tôt pour être repris au journal de 20 H, le jour de la fête de la musique, et celui de la dissolution du groupement « Soulèvement de la terre » accusé des pires violences.

A cette heure les 75 élèves étaient en dehors de l’école, le bilan s’élève aujourd’hui cependant à 50 blessés et une disparue.
Une odeur de gaz est rapportée par certains témoins qui ont constaté une coupure de courant précédant l’explosion qui a fait le bruit d’une bombe.

L’explosion au gaz n’est pas inédite à Paris depuis la rue de Trévise, ou dans d’autres villes plus récemment.
Certains font remarquer que des lampadaires en verre sembleraient épargnés, alors que l’immeuble de belle facture qui ne comprends que deux étages s’est totalement écroulé.

L’important incendie avec son panache de fumée est sans doute le fait de stockage de créations ou de collection au dernier étage.

Les autorités sont extrêmement prudentes dans leurs déclarations et ne citent jamais le gaz comme étant une cause prouvée.

Les secours ont été déployés très rapidement dans ce quartier historique et central, pour lutter contre l’incendie, sauver les victimes, et boucler la zone à toute incursion journalistique trop curieuse, en faisant appel aux militaires en tenue de combat de « sentinelle ».

Il est permis de rapprocher ce cas de la maison des têtes de Toulon https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_des_Têtes_de_Toulon , qui avait causé de nombreux morts.

Aucune revendication n’est apparue à ce jour, que ce soit un message adressé dans un pays de l’OTAN pourvoyeur d’AMX10 à l’Ukraine sur un immeuble instrument de l’influence Etats-Unienne, pour y créer une scène comparable à ce qui se passe dans un pays en guerre, ou une protestation d’un mouvement violent reconstitué dès l’annonce de sa dissolution en Conseil des Ministres.

Serait-ce un cambriolage dans des réserves qui aurait mal tourné, de personnes désireuses de se déguiser à bon compte pour la fête de la musique ?

Ou une démonstration de plus des risques de l’usage du gaz en habitation pour appuyer une campagne d’interdiction de nouvelles chaudières à gaz et justifier un accroissement des besoins en énergie électrique, et le maintien d’une filière électronucléaire ?