« manu militari » Valls sauve Macron par 49.3 comme le CPE et affronte la censure !

Le projet de loi « Macron » peut être vu comme un effort désespéré pour enfumer la commission européenne quant aux capacités de la France à se réformer. C’est en effet par beaucoup de côtés un exemple-type de loi fourre-tout, synthèse des désirs éclectiques de lobbies de tout bord, élucubrations raffinées de penseurs en chambre dans les bureaux des ministères, ramassis d’idées laissées pour compte des tentatives précédentes, mais c’est aussi l’aboutissement d’un réel travail parlementaire, avec plus de mille amendements, montrant la maîtrise par le ministre de l’économie de la pratique de la soupe de pierre.
Une telle ouverture méritait un vote.
Ce vote aurait permis de dessiner de nouvelles frontières, et c’est peut-être ce que l’on a voulu éviter.
Le premier Ministre n’aime pas le risque, c’est son choix, ou peut-être celui du président, qui en l’occurence ne risque rien même pas la censure qui est devenue à la mode, depuis que le soutien sans faille à la liberté d’expression, accompagne les conseils du CSA, la tolérance zéro, la surveillance du web, l’acceptation des PNR.
Celà ramène ce projet multiforme, oeuvre collective au rang du CPE, projet monomaniaque, retiré bien tard par le président après le jugement de la rue.

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