Et si on louait un SNLE à Zelenski !

Zelenski souhaite reconquérir la Crimée, et n’envisage pas de négocier avec Poutine, pour arrêter la guerre avant que l’Ukraine n’ait récupéré ses frontières internationalement reconnues.

Poutine ne semble pas vouloir lacher le morceau, absorbé sans faire tomber une goutte de sang par une maneuvre habile réussie, il y a presque une décennie, mais dont  le fait accompli se retrouve remis  en jeu par le déclenchement d’une opération militaire spéciale avortée transformée en guerre pour conserver à un coût élevé quelques conquêtes territoriales connexes.

Le conflit se transforme en boucherie mutuelle d’affrontement terrestre d’artillerie et de tranchées comme lors de la première guerre mondiale, dans un mode d’attrition mutuelle sans évolution décisive.

Washington avec les pays de l’OTAN et de l’U.E. se mets en ordre de marche pour amplifier les moyens en jeu dans l’affrontement, avec des perspectives de fourniture de blindés, l’envoi d’avions d’armes restant pour le moment suspendu.

La préparation psychologique des opinions publiques y est en marche pour préparer à une offensive de reconquête, alors pourtant que les capacités de production de munitions sont inférieures au rythme de consommation par les ukrainiens.

La possibilité d’une percée de l’armée russe est évoquée, après les mobilisations, et compte tenu du déséquilibre démographique, alors que l’économie russe ne donne pas encore de signe d’atteinte par les sanctions économiques renforcées exercées par les pays de l’OTAN et de l’U.E. et que la neutralité économique bienveillante de la Chine est interprétée par Washington comme une intention de ne pas se priver de fournir du matériel militaire à la Russie.

Tout cela laisse présager la possibilité d’un engrenage d’escalade du conflit, où comme d’habitude les peuples se laissent entrainer malgré eux, au nom de principes supérieurs comme le respect du droit international, qui semble pourtant d’application inégale suivant les cas et dans un cas d’espèce où il n’y a même pas pour la France comme lors de précédents conflits mondiaux, la pression du respect des traités de défense mutuelle.

Viendra peut-être le jour où l’existence de l’Ukraine sera menacée, ou celui où la reconquête de la Crimée nécessitera d’annihiler le pouvoir à Moscou avec lequel il n’est pas question de transiger.

L’Ukraine a été pendant très longtemps une puissance nucléaire, et la situation actuelle résulte en partie du fait qu’elle y a renoncé il y a quelques décennies, en se privant des moyens disponibles sur son sol.

Le conflit actuel voit des solutions innovantes mises en oeuvre comme l’appel à des entités privées pour mener le combat. Des matériels sont fournis par des pays étrangers, ni liés par des accords de défense (OTAN), ni liés par une intégration économique programmée ou aboutie (U.E.), tout en s’efforçant de rester non co-belligérants. Des matériels sont vendus par l’Iran ou la Corée du Nord.

Afin de donner un poids conséquent à la partie Ukrainienne, sans pour autant impliquer l’OTAN et ses puissances nucléaires, il conviendrait de mettre à disposition de l’Ukraine un moyen nucléaire performant suffisamment dissuasif et également efficace, comme un SNLE, qui pourrait soit être loué par l’intermédiaire d’une société privée recrutant des militaires formés disponibles mis en permission, soit, mais à plus long terme en formant un équipage ukrainien, ou toute solution intermédiaire.

Cela permettrait une menace dissuasive d’emploi crédible en cas de menace sur l’existence de l’Ukraine, et dans des circonstances opposées un moyen efficace de destruction de Moscou pour faire plier la Russie et ne pas avoir à traiter avec Poutine.
Le SNLE pourrait être Etats-Unien, mais cela risquerait d’être  pris pour une manoeuvre déloyale, et un franchissement des limites de la co-belligérance, il pourrait également être de la Royal Navy, mais cela n’est sans doute pas possible sans un accord Etats-Unien, en fait un SNLE français serait sans doute plus adapté et montrerait l’initiative de Macron, et sa capacité à répondre aux innovations peu appréciées de Wagner en Afrique, en même temps cela pourrait servir de mise en valeur d’un secteur industriel encore performant et susceptible, qui sait, encore d’exportation en Australie.

 

 

 

 

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